Lors des premières campagnes politiques d’un candidat, celui-ci commet généralement un certain nombre d’erreurs qui le pénalisent vis-à-vis de ses adversaires. Connaître et éviter ces erreurs permet donc de mener une campagne sans désavantage à rattraper.
Les erreurs les plus communes à éviter sont :
- Sous-estimer le temps de préparation nécessaire et ne commencer qu’au moment du lancement officiel de la campagne
- Avoir un candidat qui joue le rôle de directeur de campagne et qui n’assure donc pas pleinement son propre rôle
- Surestimer ses chances de succès et réaliser une campagne monotone, sans prise d’initiative, et donnant ainsi l’avantage aux candidats adverses
- Sous-estimer ses chances de succès et se comporter comme sur une bataille perdue d’avance, ce qui va démotiver l’équipe et les volontaires, entrainant donc une défaite certaine
- Se passer de l’aide de professionnels pour la stratégie, la communication, le marketing... Et donc non seulement perdre un avantage vis-à-vis des candidats adverses si ceux-ci travaillent sans aide, mais se placer en position d’infériorité si ceux-ci sont accompagnés par des professionnels
- Sous-estimer ses adversaires et ne pas les surveiller ni se protéger
- Sous-estimer le budget nécessaire à la réalisation de la campagne et se retrouver avec des moyens d’action limités pendant la campagne
- Surestimer l’aide du parti politique et considérer qu’il fera avancer la campagne ou solutionnera les problèmes
- Ne pas tenir compte de l’image initiale du candidat lors de la création de son identité
- Changer de message en cours de campagne pour réagir à l’actualité ou à des propos adverses entraine presque toujours une confusion chez les électeurs et un gaspillage important de ressources
- Ne pas prévoir de marge quant aux délais de livraison pour l’impression des supports de communication, les objets publicitaires...
