La fraude électorale peut représenter une menace importante pour le candidat dans certains contextes. Aussi est-il souvent essentiel de s'en prémunir.
Pour éviter de telles dérives, plusieurs précautions sont requises :
- S’assurer de disposer d’une base de volontaires suffisante le jour du scrutin pour surveiller l’intégralité des bureaux de vote dans les meilleures conditions possibles. Ces partisans sont formés à reconnaître les différentes fraudes et connaissent les procédures à suivre en cas de problème avéré.
- Dès qu’une anomalie est constatée, prévenir les autres surveillants et accroître la vigilance.
- Vérifier que le cahier d’émargement ne contient aucune signature préalable et que le compteur de vote de l’urne est bien à zéro.
- À la clôture du scrutin, l’ouverture de l’urne se fait uniquement après que les membres du bureau de vote ont procédé collectivement au décompte des signatures.
- Lors d’une pause, les surveillants prennent connaissance du compteur de l’urne et le vérifient à leur retour.
- Une fois l’urne close, elle doit demeurer visible par tous.
- Le cahier d’émargement reste fermé entre le passage de chaque électeur. Il est ouvert seulement au moment où l’électeur se présente à la table de vote et que son nom est énoncé pour vérification.
- Les surveillants connaissent les individus qui détiennent les clés de l’urne et vérifient que celle-ci est systématiquement bien refermée après ouverture.
- Les signatures du second tour sur le cahier d’émargement sont effectuées avec un stylo dont la couleur est différente de celle du premier tour. Aucun stylo de la couleur du premier tour ne doit être à proximité.
- Vérifier que le nombre d’enveloppes restantes correspond à la différence entre le nombre total de signatures et le nombre de votants sur le compteur de l’urne.
Ces précautions peuvent varier en fonction des règles électorales.
